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Policiers à louer: le SPVM sur un fil de fer, dit Bergeron

Au service du public ou des entreprises ? Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) marche sur un fil de fer en permettant au secteur privé de « louer » ses agents, estime le chef de l’opposition officiel à l’Hôtel de Ville, Richard Bergeron.

Comme le révélait Le Devoir dans son édition de vendredi, la Ville de Montréal cherche actuellement à accroître ses revenus en permettant à des entreprises de faire appel, à fort prix, aux services de policiers municipaux. La Commission de la sécurité publique a récemment recommandé d’augmenter les activités commerciales de la police, en raison des difficultés budgétaires de la Ville.

De telles pratiques ne posent pas de problèmes lorsqu’il s’agit de rediriger la circulation en raison de tournages de films ou d’émissions de télévision, mais la chose est plus ambiguë lorsque des entreprises font appel à la police pour gérer la foule lors d’événements ou à proximité d’hôtels ou de centres commerciaux, estime Richard Bergeron. « S’il se produit un événement qui requiert une réelle intervention policière, puisqu’il est engagé à l’extérieur des heures de travail, va-t-ilintervenir ? Il y a un ensemble de considérations éthiques qui doivent être considérées », affirme le chef de Projet Montréal.

Le seul membre de Projet Montréal à siéger à la Commission de la sécurité publique, le vice-président FrançoisLimoges, se trouvait à l’extérieur du pays lorsque la commission a formulé les recommandations portant sur la commercialisation des services du SPVM. Projet Montréal ne s’oppose pas totalement à l’initiative, mais souhaite que cette pratique soit codifiée de façon stricte.

« C’est une question de bon sens. Déjà, le chef de police Marc Parent a une approche beaucoup plus posée que son prédécesseur Yvan Delorme à ce sujet. 

 

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