Bombardier pourrait s’envoler sur d’autres cieux
L’annonce d’une transaction avec Alstom ne constitue pas une surprise, puisque Bombardier, qui traîne une dette à long terme de 9,3 milliards US, avait signalé le mois dernier qu’elle étudiait ses options afin d’accélérer son désendettement. Cela suggérait qu’elle était prête à se départir de l’une de ses deux principales divisions.
Certains médias avaient rapporté qu’une transaction allait être annoncée jeudi dernier, lorsque Bombardier a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre après avoir cédé sa participation restante dans la Société en commandite Airbus Canada, qui contrôle l’A220, à Alstom et au gouvernement québécois.
Un mariage entre Alstom et Bombardier Transport risque d’être scruté à la loupe par les autorités antitrust, ce qui pourrait retarder la conclusion de la transaction. L’an dernier, les autorités européennes avaient opposé leur veto à l’alliance proposée entre l’Allemande Siemens et Alstom.
« Nous pensons qu’une combinaison d’Alstom et de Bombardier Transport aurait plus de chance d’obtenir le feu vert par rapport à la précédente tentative d’Alstom et Siemens puisqu’il y a moins de chevauchement entre leurs portefeuilles respectifs et que les dirigeants des deux parties risquent de vouloir consentir à des concessions afin d’obtenir les approbations réglementaires », a estimé M. Poirier dans un rapport publié vendredi dernier.
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