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En Angola, la ville fantôme bâtie par la Chine

Située à 30 kilomètres de Luanda, la capitale de l'Angola, Nova Cidade de Kilamba peut accueillir un demi-million d'habitants. Construite en trois ans, elle s'étend sur une superficie de 5000 hectares. (Crédit photo: Facebook) Ce projet est né en 2008 d'une promesse électorale de l'actuel président de l'Angola, José Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979. Il avait promis de construire un million de foyers en quatre ans. Selon ses opposants, le chef de l'État a monté ce projet pour gagner les prochaines élections générales du 31 août 2012. (Crédit photo: Facebook)

Ce projet est né en 2008 d’une promesse électorale de l’actuel président de l’Angola, José Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979. Il avait promis de construire un million de foyers en quatre ans. Selon ses opposants, le chef de l’État a monté ce projet pour gagner les prochaines élections générales du 31 août 2012.

Située à 30 kilomètres de Luanda, la capitale de l’Angola, Nova Cidade de Kilamba peut accueillir un demi-million d’habitants. Construite en trois ans, elle s’étend sur une superficie de 5000 hectare.

 

Terminé en 2011, cet immense complexe résidentiel comporte 2800 appartements répartis dans 750 bâtiments de huit étages. Or seulement 220 logements ont été vendus dans la première année de vente. Si une douzaine d'écoles a vu le jour, aucun enfant ne vit dans la ville, selon la BBC. (Crédit photo: Facebook)

Terminé en 2011, cet immense complexe résidentiel comporte 2800 ap «Quand on visite Kilamba, on ne peut pas s'empêcher de se demander si au moins un tiers des acheteurs a emménagé. L'endroit est étrangement calme, les voix rebondissent sur le béton tout frais et les grandes routes goudronnées. Après avoir conduit pendant quinze minutes, nous n'avons rien vu à part des ouvriers chinois, dont beaucoup vivaient dans des préfabriqués autour du site», rapporte la BBC dans un reportage. (Crédit photo: Facebook)

«Quand on visite Kilamba, on ne peut pas s’empêcher de se demander si au moins un tiers des acheteurs a emménagé. L’endroit est étrangement calme, les voix rebondissent sur le béton tout frais et les grandes routes goudronnées. Après avoir conduit pendant quinze minutes, nous n’avons rien vu à part des ouvriers chinois, dont beaucoup vivaient dans des préfabriqués autour du site», rapporte la BBC dans un reportage. (

partements répartis dans 750 bâtiments de huit étages. Or seulement 220 logements ont été vendus dans la première année de vente. Si une douzaine d’écoles a vu le jour, aucun enfant ne vit dans la ville, selon la BBC.

 

 

Si la ville est déserte c'est notamment parce que le prix d'achat des appartements est élevé. Il oscille entre 120.000 et 200.000 dollars alors que les deux tiers des Angolais gagnent moins de 2 dollars par jour. Le gouvernement angolais a toutefois annoncé qu'une partie allait se transformer en logements sociaux et que l'accès au crédit immobilier allait être facilité. (Crédit photo: Facebook) La construction de ce chantier, qui a coûté 3,5 milliards de dollars, a été réalisée par une compagnie d'État chinoise, China International Trust and Investment Corporation (Citic). L'Etat angolais a remboursé la somme en pétrole. (Crédit photo: Facebook)

La construction de ce chantier, qui a coûté 3,5 milliards de dollars, a été réalisée par une compagnie d’État chinoise, China International Trust and Investment Corporation (Citic). L’Etat angolais a remboursé la somme en pétrole.

Si la ville est déserte c’est notamment parce que le prix d’achat des appartements est élevé. Il oscille entre 120.000 et 200.000 dollars alors que les deux tiers des Angolais gagnent moins de 2 dollars par jour. Le gouvernement angolais a toutefois annoncé qu’une partie allait se transformer en logements sociaux et que l’accès au crédit immobilier allait être facilité.

 

 

 

 

 

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