“Aucun pays musulman n’a encore organisé les Jeux”
Hasan Arat préside le comité de candidature d’Istanbul pour l’organisation des Jeux olympiques de 2020. A un mois de l’élection de la ville hôte par les membres du Comité international olympique (CIO), le 7 septembre à Buenos Aires, il fait le point sur le dossier stambouliote.Quels sont les points forts de la candidature d’Istanbul ? Si notre ville est choisie par le CIO, les Jeux olympiques seront pour la première fois organisés en même temps sur deux continents : l’Asie et l’Europe. La Turquie est l’un des pays les plus jeunes du monde, puisque 45 % de sa population a moins de 25 ans. Pour le mouvement olympique, c’est donc l’occasion d’ouvrir les Jeux à de nouvelles cultures, de nouveaux territoires, de nouveaux marchés, car les JO n’ont jamais été organisés dans cette région du monde, qui porte pourtant en elle la culture du sport. La Turquie a tenté plusieurs fois d’organiser les Jeux [en 2000, 2004, 2008 et 2012] et elle a toujours échoué. Mais elle s’est beaucoup développée, au point de devenir la sixième économie mondiale. Nous avons tiré des enseignements de nos défaites et comblé notre manque d’infrastructures. Il n’y avait, en 2000, pas de métro à Istanbul. Aujourd’hui, il y a 167 km de voies et une ligne olympique existe déjà. Je pense que le fait que la Turquie soit un pays musulman est également un point important. En confiant les Jeux à Istanbul, le…
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