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Les réseaux sociaux, trésors pour l’espionnage américain

Entre 2007 et 2011, les sites de Microsoft,... (Photo Dado Ruvic, REUTERS)

«L’administration a désormais perdu toute crédibilité sur ce sujet», condamnait vendredi le New York Times dans un éditorial. «M. Obama prouve le truisme selon lequel l’exécutif utilisera tous les pouvoirs qui lui sont donnés, et en abusera».

«George W. Obama», titrait jeudi le site Huffington Post en publiant un photo-montage d’un président mi-George W. Bush, mi-Barack Obama.

Entre 2007 et 2011, les sites de Microsoft, Google, Yahoo!, Facebook, YouTube, Skype, AOL, Apple et PalTalk ont commencé à être intégrés dans un programme secret de l’Agence nationale de sécurité (NSA) pour que ses analystes puissent consulter directement et en temps réel les courriels envoyés sur Hotmail ou Gmail, ainsi que toute conversation, photos, vidéos, et chats internet sur ces sites.

L’existence du système PRISM, révélée simultanément jeudi soir par les quotidiens Washington Post et The Guardian, a été défendue par le patron du renseignement américain, James Clapper, qui a mis en valeur le trésor d’informations ainsi récupérées.

L’administration Obama a précisé que ces procédures ciblaient les non-Américains vivant en dehors des États-Unis.

«Les informations récoltées par ce programme font partie des informations les plus importantes que nous collectons à l’étranger, et sont utilisées pour protéger notre pays d’une grande variété de menaces», a-t-il déclaré dans un communiqué, tout en condamnant les fuites et en relevant de «nombreuses inexactitudes» dans les articles.

De fait, des questions demeuraient sur le degré d’implication, voire de connaissance, des neuf sociétés internet. Elles ont catégoriquement démenti donner un «accès direct» à la NSA.

«Nous n’avons jamais entendu parler de PRISM», a affirmé le porte-parole d’Apple. «Nous ne fournissons à aucune organisation gouvernementale un accès direct aux serveurs Facebook», a déclaré un responsable de Facebook.

Les deux journaux ont été contactés par un ancien officier du renseignement qui leur a transmis une présentation PowerPoint du système. L’ampleur de la surveillance s’y étale, jusqu’à couvrir la plupart des grands réseaux sociaux, à l’exception notable de Twitter.

«Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez», a confié l’officier au Washington Post

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