Motards: le bon grain et l’ivraie
Des groupes relèvent en effet davantage de clubs sociaux. D’autres ne sont que de passage et disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Ce serait le cas des Iron Beast et des Thunder Bikers, remarqués il y a deux ans.
Dans un même groupe, on peut trouver des individus qui veulent être remarqués par les Hells Angels, et d’autres non. «Un jour, il va falloir séparer le bon grain de l’ivraie», affirme une source compétente qui croit que l’on assiste actuellement aux balbutiements du retour des clubs-écoles des Hells Angels. «On a fait faillite et on repart sous un autre nom. L’histoire se répète. On n’a pas réinventé le bouton à quatre trous. On croit que les Hells Angels sont morts et, soudainement, on a plusieurs groupes qui vont faire la pluie et le beau temps», ajoute notre interlocuteur, qui considère que la police a fait des erreurs en 1986, 2001 et 2009 en laissant les Hells Angels relever la tête.
«Suite aux opérations d’envergure comme Printemps 2001, SharQc et plus récemment le projet Loquace, nous sommes confiants d’avoir déstabilisé les motards criminalisés au Québec. Le paysage est en constante évolution, avec l’arrivée de groupes émergents et le repositionnement de certains autres. La Sûreté du Québec et ses partenaires sont à l’affût de ces changements et comptent poursuivre sans relâche la lutte contre le crime organisé dans toutes ses formes, et ce, partout au Québec», affirme pour sa part le lieutenant Guy Lapointe, de la SQ.

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