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Les féministes et le complexe de la demoiselle en détresse . )

Comme à chaque année, la semaine de la Journée internationale des droits des femmes a été riche en frustrations. C’est la période de l’année où le pseudo-féminisme et le féminisme «pop» ressortent à la surface u rappel d’être belles pour la «Journée de la femme», à grand renfort de marketing rose et de paroles creuses.

Bien sûr que les hommes sont concernés : il y a autant d’hommes batteurs que de femmes battues, de violeurs que de violées, de pères absents que de mères monoparentales, d’hommes surreprésentés que de femmes sous-représentées, d’hommes surpayés que de femmes sous-payées.

Le grand classique est bien sûr le panel masculin pour discuter de la «condition de LA femme». Y a-t-il un signe plus clair de la supposée incompétence généralisée des femmes? Elles ont déjà peu de crédibilité en sciences, en politique, en philosophie, parce qu’elles seraient trop subjectives, trop prisonnières de leur expérience de vie en tant que femme. Mais même quand il est question des femmes et du féminisme, on préfère encore donner le micro aux hommes. Ou plutôt, même quand il est question des femmes et du féminisme, les hommes se donnent le droit d’arracher le micro.

Évidemment, les féministes un peu plus radicales ne peuvent pas voir ces aberrations passer sans s’exclamer que c’est un non-sens. Or, les «bonnes féministes» nous rappellent aussitôt à l’ordre: «Le féminisme concerne aussi les hommes». Bien sûr que oui! La lutte contre le patriarcat concerne les hommes parce que les hommes sont le patriarcat. Il n’y a pas d’entité désincarnée indépendante des hommes politiques, des violeurs, des harceleurs, qui établirait, sans que les hommes n’y participent, la suprématie masculine.)

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