Kiev, Ukraine – « Je tiens à vous remercier, mon ami, pour ce que vous avez fait », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au président russe Vladimir Poutine au Kremlin il y a environ quatre ans. Ses paroles ont suivi le transfert par Moscou à Tel-Aviv des restes de Zachary Baumel, un militaire israélien porté disparu au combat depuis 1982, à l’époque de la première guerre israélo-libanaise.

Netanyahu n’a exprimé que de la gratitude envers Poutine, même si les soldats russes qui ont découvert les restes de Baumel se battaient pour le président syrien Bachar al-Assad, l’un des plus proches alliés de l’Iran. Mais maintenant, alors que la guerre fait à nouveau rage au Moyen-Orient, Netanyahu se sent peut-être poignardé dans le dos par son « cher ami » Poutine.

Poutine est resté silencieux sur le conflit pendant trois jours, n’offrant aucune condoléances à Tel-Aviv et s’abstenant d’appeler Netanyahu – même si au moins quatre ressortissants russes auraient été tués et six autres portés disparus. Pendant ce temps, la position de la Russie cette semaine n’a pas permis au Conseil de sécurité des Nations Unies d’obtenir l’unanimité nécessaire pour condamner le Hamas.

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Publié par EdoGmyblog (Edouard Gregory)

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