Une dépendance aux importations alimentaires et énergétiques pourrait être la plus grande faiblesse de la Chine dans un futur conflit potentiel avec Taïwan
Peu de choses pouvaient unir Peng Lifa, l’activiste qui a disparu après avoir organisé une rare manifestation anti-lockdown à Pékin l’année dernière, et Xi Jinping, le dirigeant chinois que Peng critiquait. Mais en octobre 2022, les deux hommes diagnostiquent la même vulnérabilité en Chine : la nourriture.
“Nous voulons de la nourriture, pas des tests PCR”, ont lu les personnages rouge vif de Peng, arborant une bannière accrochée au-dessus du pont Sitong de Pékin le 13 octobre. Trois jours plus tard, Xi a prononcé un discours devant le Parti communiste chinois (PCC) sur la manière de « tenir haut la grande bannière du socialisme aux caractéristiques chinoises ».
Nous devons renforcer les fondations de la sécurité alimentaire sur tous les fronts », a déclaré le président chinois.
Si l’économie chinoise doit résister à un conflit militaire avec Taïwan et aux sanctions inévitables qu’une telle attaque déclencherait, elle doit assurer un approvisionnement stable en énergie. Cela signifie du carburant pour l’économie, ainsi que pour les citoyens qui l’alimentent.
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